Un certain nombre de mes proches vous le diront, dans ma vie en ce moment, il y a deux hommes : Joël et Alexis.
Alexis, je vous en ai déjà parlé, plusieurs fois. Et j'espère pouvoir continuer à vous en parler longtemps. (Ndlr : Alexis Michalik, auteur, dramaturge, comédien, acteur et réalisateur)
Joël, c'est différent. Tout a commencé quand la "dame du CDI" a conseillé à sa plus fidèle cliente, en classe de terminale, un roman qui venait de sortir. "Tu vas adorer, j'en suis sûre". Sceptique, parce qu'après avoir lu L'Enchanteur de Barjavel la lycéenne ne rêvait plus que d'épopée arthurienne, elle suit quand même la recommandation et emporte un pavé dans son Longchamp marron.
Le lendemain, yeux cernés mais pleins d'étoiles, elle rapporte le volume au CDI.
"Je l'ai dévoré".
La Vérité sur l'Affaire Harry Québert, publié en 2012 aux éditions de Fallois. Coup de tonnerre dans le paysage littéraire francophone. L'auteur est jeune, beau, Suisse et complètement sympathique, il rafle le grand prix du roman de l'Académie française, le Goncourt des lycéens, passe à la grande librairie. Il s'appelle Joël Dicker, et entre lui et moi, une belle histoire vient de commencer.