Le mois de janvier n'est pas encore fini, et les salles de cinéma m'ont déjà accueillie trois fois. Bon, pour être tout à fait honnête, j'ai été voir Casse Noisette et les Quatre Royaumes dans les derniers jours de décembre mais j'ai quelques trucs à dire dessus ! Je vous parle aussi de Mortal Engines et de Edmond, pour un total d'un flop et deux tops.
J'avais aussi prévu une séance sur Le Retour de Mary Poppins, mais malgré les bons retours que j'ai entendu mes plans ont échoué et je me passe pour le moment de Lin Manuel Miranda. Problème de communication ou de programmation, Disney a sorti deux films ce Noël, donc chaque cinéma de France et de Navarre a choisi celui qu'il voulait mettre en avant.
Pour ma part, ça a donc été Casse Noisette. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, sans être franchement mauvais, il est clairement moyen bof. Beaucoup de bons ingrédients dont et Disney et Noël ont le secret, mais le tout n'est pas assez mijoté et reste très fade. L'intrigue est peu intéressante, sans véritable enjeu, les acteurs décevants, même Keira Knightley dont je suis habituellement une grande admiratrice. Deux choses restaient pour jouer en faveur de cette réalisation : l'esthétique et la musique. Les visuels sont un curieux mélange de Narnia, Alice au Pays des Merveilles (Tim Burton), Harry Potter, Twilight et le Seigneur des Anneaux. De belles images qui manquent cruellement d'originalité et surtout de cohérence visuelle. Rien de neuf, et pas de très bonne reprise, en fait. Quant à la musique, qui était ma seule attente, car reprenant Tchaïkovski, je suis terriblement déçue. Comme pour tout le film, pas de dissonance franche, mais rien de particulièrement bon. Dommage.
A l'inverse, je suis allée sans savoir à quoi m'attendre voir Mortal Engines, et j'ai eu un coup de cœur pour cette adaptation. A la base un roman jeunesse, le film met en place des enjeux accessibles aux plus grands, dans une atmosphère post apocalyptique teintée de steampunk plus que réussie. L'esthétique sépia pleine de fumée et de décors arides fonctionne parfaitement et met en valeur des effets spéciaux assez chouettes. Les deux acteurs principaux, sans être exceptionnels sont tout à fait convaincant, et on notera un Hugo Weaving toujours aussi bon dans un rôle qui aurait mérité un peu plus de profondeur. Avec une intrigue, un visuel et des jeux d'acteurs réussis, il ne manque qu'une bande originale un peu plus épique pour faire un petit chef d'oeuvre.
Et enfin, après avoir adoré la pièce, je me suis laissé entraîner voir Edmond au cinéma. Je n'ai même pas envie d'en parler. La pièce reste au dessus, mais sans en atteindre le sublime, le film est simplement superbe. La scène d'ouverture m'a laissée un peu sceptique, mais j'ai retrouvé autant de poésie et d'humour sur grand écran que sur les planches. Alexis Michalik fait désormais partie de ces talents que je vais suivre avec attention !
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