7 nov. 2017

Mes notes sur Les Traqueurs d'Antoine Bombrun, publié par L'Attelage.



Un roman très particulier que j’ai – comme le Livre du Destin – découvert sur l’Attelage, et – comme le Livre du Destin – dévoré. Pourtant les histoires de nécromancien et autres esprits maléfiques, même en fantasy ça n’a jamais été mon truc. Ici, la force du récit est sans hésitation le style de son auteur et le choix de narration posé : 380 pages entièrement à la deuxième personne du singulier. Oui, oui, « tu ». Sa propre histoire est racontée au personnage principal, ce qui donne un aspect jeu de rôle et un point de vue très immersif au texte. Autrement dit, on plonge directement dans un univers sombre, on se faufile dans les pensées d’un porteur de malédiction dans une quête de vengeance, et on avance en tâtonnant jusqu’à un dénouement particulièrement bien mené. Malgré un petit manque de combativité de certains personnages, la baston est au rendez-vous, la surprise aussi et surtout les descriptions un peu gores.

Un point négatif découle pour moi de cette narration si particulière : les descriptions, particulièrement pour les scènes d’actions. Le regard se pose sur les différents évènements mais il manque une impression de simultanéité. De plus, on se perd un petit peu dans le cadre spatio-temporel, j’avais commencé à imaginer une scène dans l’obscurité de la nuit quand le narrateur indique soudain que celle-ci était juste en train de tomber ! Heureusement, l’univers est passionnant et je suis complètement accro aux dénouements semblables à celui-ci. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus sans spoiler, il ne vous reste qu’à le lire pour qu’on en discute !

Note sur les notes : tout ceci est mon avis purement subjectif. Il ne remet en cause ni votre jugement de lecteur, ni le travail de l’auteur et de l’éditeur.

1 commentaire:

  1. Je ne suis pas friande de Fantasy et n'en lis d'ailleurs pratiquement jamais. Pourtant ce livre-ci a de quoi m'intriguer et je me laisserai peut-être tenter, par curiosité pour l'originalité de l'écriture et pour étudier le choix audacieux de l'auteur d'utiliser la deuxième personne du singulier. Merci pour la découverte ;)

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