They've not thrown away their shot !
Fans de culture américaine, cet article est pour vous.
Fan de Broadway depuis toujours, j'ai découvert via ma collègue que le Bureau des Arts de Science Po Paris montait pour ce printemps l'emblématique Hamilton de Lin-Manuel Miranda. Trois représentations - et j'ai eu la bêtise de n'aller qu'à la dernière ! Complètement conquise par (grosso modo) le cast, la mise en scène, la performance vocale et artistique, je vous en dis deux mots.
Avant tout, un mot sur Hamilton : 11 Tony Awards et un succès triomphant à Broadway. Deux raisons à cela : le héros est une figure chère aux Américains, un des pères fondateurs des Etats-Unis, Alexander Hamilton, et le compositeur et premier acteur du rôle titre est Lin-Manuel Miranda. Vous connaissez forcément une de ses chansons : il était aux commandes de la BO de Vaiana, la dernière princesse Disney.
L'histoire se base sur la vie d'Alexander Hamilton ; entre rivalités politiques, guerres d'indépendance et romances, les deux actes s'enchaînent sur un rythme fou. Deux heures et demi de show sur Broadway, ramenées par Sciences Po à deux heures de spectacles.
Ce qui est d'ailleurs mon seul regret, la suppression de certaines chansons : celles du roi, notamment You'll be back (allez l'écouter !!), ainsi que Dear Thodosia (allez l'écouter !!!), un de mes duos préférés.
Pour le reste, je salue avant tout le travail du décor et des costumes, puisque c'est ce qu'on voit en premier. La mise en scène est très bien dirigée, les chorégraphies parfaitement exécutées, bref on en prend plein la vue. Les jeux des acteurs sont justes et convaincants, ils ont tous de la présence et du charisme sur scène.
On en prend aussi plein les oreilles : pas une fausse note, des harmonies extrêmement réussies et des voix ...!
L'ensemble du cast était très bon, avec en bonus quelques performances remarquables. En plus des danseurs, les choristes participaient aux chorégraphies tout en gardant un rythme fou pendant les deux heures de spectacle.
Les mentions spéciales vont, selon moi, à trois artistes et demi en particulier.
Le demi ? Angelica Schuyler, aka Trinidad Lara. Pourquoi un demi seulement ? Parce que son talent est tellement évident qu'on ne peut pas passer à côté, l'entendre chanter suffit à lui rendre justice et aucun compliment ne serait au niveau de sa performance.
Pour continuer dans les filles, Camelia Acef incarne Lafayette puis Jefferson avec un aplomb et un charisme remarquables ! Un rap impeccable, une fausse désinvolture parfaite, bref, je suis bluffée.
Dans les rôles masculins, comment ne pas parler d'Hamilton, rôle phare et éponyme, joué par Youri Rebeko ! Constamment enflammé, débordant d'énergie, le regard clair, l'émotion palpable, tout y était.
Et enfin, mon chouchou personnel, Stanislas de Lachapelle aka Aaron Burr. Narrateur et fil rouge de la pièce, ce personnage est mon préféré depuis que je connais l'oeuvre, et l'interprétation de Stanislas m'a renforcée dans cette opinion.
J'aurais aimé terminer cet article en vous conseillant d'aller à votre tour profiter du spectacle, mais aucune autre représentation n'est prévue (et j'en suis la première attristée !)... En attendant de potentielles vidéos, je reste aux aguets pour la prochaine production de ce Bureau des Arts, en espérant qu'elle sera à la hauteur !
Ce qui est d'ailleurs mon seul regret, la suppression de certaines chansons : celles du roi, notamment You'll be back (allez l'écouter !!), ainsi que Dear Thodosia (allez l'écouter !!!), un de mes duos préférés.
Pour le reste, je salue avant tout le travail du décor et des costumes, puisque c'est ce qu'on voit en premier. La mise en scène est très bien dirigée, les chorégraphies parfaitement exécutées, bref on en prend plein la vue. Les jeux des acteurs sont justes et convaincants, ils ont tous de la présence et du charisme sur scène.
On en prend aussi plein les oreilles : pas une fausse note, des harmonies extrêmement réussies et des voix ...!
L'ensemble du cast était très bon, avec en bonus quelques performances remarquables. En plus des danseurs, les choristes participaient aux chorégraphies tout en gardant un rythme fou pendant les deux heures de spectacle.
Les mentions spéciales vont, selon moi, à trois artistes et demi en particulier.
Le demi ? Angelica Schuyler, aka Trinidad Lara. Pourquoi un demi seulement ? Parce que son talent est tellement évident qu'on ne peut pas passer à côté, l'entendre chanter suffit à lui rendre justice et aucun compliment ne serait au niveau de sa performance.
Pour continuer dans les filles, Camelia Acef incarne Lafayette puis Jefferson avec un aplomb et un charisme remarquables ! Un rap impeccable, une fausse désinvolture parfaite, bref, je suis bluffée.
Dans les rôles masculins, comment ne pas parler d'Hamilton, rôle phare et éponyme, joué par Youri Rebeko ! Constamment enflammé, débordant d'énergie, le regard clair, l'émotion palpable, tout y était.
Et enfin, mon chouchou personnel, Stanislas de Lachapelle aka Aaron Burr. Narrateur et fil rouge de la pièce, ce personnage est mon préféré depuis que je connais l'oeuvre, et l'interprétation de Stanislas m'a renforcée dans cette opinion.
J'aurais aimé terminer cet article en vous conseillant d'aller à votre tour profiter du spectacle, mais aucune autre représentation n'est prévue (et j'en suis la première attristée !)... En attendant de potentielles vidéos, je reste aux aguets pour la prochaine production de ce Bureau des Arts, en espérant qu'elle sera à la hauteur !
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