Alice au Pays des
merveilles
&
De l’Autre Côté du
miroir
Lewis Carroll
Traduction de Jacques Papy
303p
L’histoire :
Lors d’un
après-midi comme tant d’autres, Alice voit passer un lapin blanc consultant
frénétiquement sa montre pour ne pas être en retard. A sa suite, elle tombe
dans un terrier qui l’emmène au Pays des merveilles, où elle fait la
connaissance d’une reine de cœur, d’un chat au sourire mystérieux, d’un
chapelier et d’un lièvre amateurs de thé.
On retrouve dans De l’autre côté du miroir notre jeune
héroïne jouant avec ses chatons… Avant de traverser le miroir qui orne le mur
de son salon et de se retrouver sur un étrange plateau de jeu d’échec. La reine
rouge l’entraîne sur ce damier où les distances ne sont pas ce qu’elles
semblent.
Mon avis :
J’ai été très
surprise par ce livre. Sans avoir jamais vu le dessin animé en entier, mais
étant une grande amatrice du film de Tim Burton (vivement le 1e
juin !!) je m’attendais à une intrigue naïve et mignonne, qui s’est
avérée… ne pas exister. Il n’y a pas d’histoire à proprement parler. Lewis
Carroll a voulu retranscrire un rêve et a réussi ce pari ! Il nous présente
donc une succession de rencontres, avec des dialogues aberrants, des
personnages déjantés, sans vraiment de lien autre que la géographie plutôt
aléatoire du Pays des Merveilles. Cette absence de fil conducteur m’a donné du
fil à retordre et j’ai mis beaucoup de temps à finir ce bouquin. Il y a aussi
un certain nombre de longueurs, avec de longs poèmes ou chansons qui sont un
peu ennuyeux.
Mon grand regret
est de ne pas l’avoir lu en anglais. Les jeux de mots sont une part essentielle
de l’écriture de Carroll et malgré les nombreuses notes du traducteur je pense
en avoir loupé une bonne partie, sans compter que c’est assez pénible d’avoir
tout le temps à se rendre en page de notes, à retrouver la note correspondante,
puis à revenir à la page de lecture et à retrouver la ligne exacte où on s’est
arrêté. Bref, je le lirai sans doute en anglais un de ces quatre (expression
utilisée pour signifier ici : quand je n’aurai pas la flemme).
Au-delà de ces
considérations, l’univers est parfaitement merveilleux. Il n’a aucune cohérence
ou logique particulière, et comme ce n’est pas le but, ça fonctionne
parfaitement. Au fond, on sent très bien qu’il s’agit d’une sorte de rêverie
fantasmagorique avec un rôle métaphorique de catharsis d’apprentissage (= on
utilise un rêve pour représenter le passage de l’enfance vers… un stade plus
âgé). Les différents personnages sont à mourir de rire par leur absurdité. Et
je suis malgré tout contente d’avoir ajouté ce classique à mes livres lus.
Pourquoi le lire ?
Pour découvrir le
véritable Pays des merveilles de la plume même de son auteur, pour profiter
d’un brin d’humour british et pour la petite Alice, si attendrissante ! A
partit de 14 ans pour une lecture autonome, dès 3ans pour l’histoire du
soir !
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